Les spécialités enseignées dans la formation

Cette rubrique présente les différents enseignements spécialisés de la formation,  les enseignants qui les dispensent et quelques éléments bibliographiques les concernant : Sociologie de l'éducation (V. Erlich), Sociologie de l'urbain (C. Rinaudo), Sociologie de la santé (I. Féroni), Sociologie de l'action publique (G. Frigoli), Sociologie du travail et des professions (I. Féroni), Sociologie des politiques sociales (G. Frigoli), Migrations et mondialisation (C. Rinaudo), Inégalités et mondialisation (J.-L. Primon), Sociétés en réseau et nouvelles technologies (B. Conein), Populations et sociétés (M. Lesclingand).


Sociologie de l’éducation
Par Valérie Erlich

Ecole primaire, Nice (2011) 
Il s'agit d'une approche sociologique des phénomènes éducatifs permettant à la fois de donner des repères sur les différents courants théoriques et de dresser un bilan des recherches actuelles en sociologie de l’éducation. Quelles sont les principales évolutions de la scolarisation en France ? Quels sont les  effets de la massification scolaire dans le système éducatif actuel ? Quelle sont les principales inégalités scolaires ? Cet enseignement vise à offrir une première préparation aux métiers de l’enseignement et de la formation, ainsi qu’à renforcer la culture sociologique des étudiants intéressés par la thématique de l’éducation.

Valérie Erlich est Docteur en Sociologie, Maître de conférences au Département de Sociologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Elle est membre du Comité scientifique de l’Observatoire National de la Vie Etudiante (Paris) présidé par Olivier Galland depuis janvier 2007. Elle a dirigé l’Observatoire de la Vie Etudiante de l’Université de Nice-Sophia Antipolis de 2003 à 2007.
Ses principales publications dans ce domaine sont :

- Les nouveaux étudiants. Un groupe social en mutation, Préface de Roger Establet, Paris, Armand Colin, « Références » Sociologie, 1998.
- “Les nouveaux 'acteurs’ de la sélection universitaire : les bacheliers technologiques en question”, Revue Française de Sociologie, vol. 41, n° 4, 2000, p. 747-775 (avec T. Blöss).
- “Une relecture sociologique des parcours des étudiants français : entre segmentation et professionnalisation” , Education et sociétés, n° 26, 2010, p. 71-88 (avec E. Verley).



Sociologie de l’urbain
Par Christian Rinaudo

Nouveau quartier Infonavit, Veracruz, Mexique (2010)
De quoi parle-t-on donc lorsqu’il s’agit de traiter du “phénomène urbain”, de la “question urbaine” ou de “la ville” en sociologie ? Ce cours analyse les mouvements et sursauts dont la ville est le théâtre. Il examine, d’un point de vue historique, les voies par lesquelles l’évolution de l’industrialisation affecte la configuration des villes, ainsi que les politiques de la ville qui ont accompagné ce mouvement. Il interroge également  le phénomène des violences urbaines tel qu’il est apparu dans l’actualité des dernières années et  cherche à mettre en relation les transformations contemporaines de la ville avec le mouvement de globalisation de l’économie.

Christian Rinaudo est docteur en Sociologie, Maître de conférences au Département de Sociologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis et chercheur à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés). En France, ses recherches ont porté sur les processus d’ethnicisation des relations sociales en milieu urbain. Entre 2003 et 2006, il s’est intéressé aux formes de production et de mise en scène des identités ethniques et culturelles dans la ville de Cartagena (Colombie) ainsi qu’au processus de revitalisation des fêtes de l’indépendance dans cette même ville. Entre 2007 et 2010, dans le cadre d’une convention de recherche entre l’IRD, le CIESAS et l’INAH au Mexique, il s'est consacré à l’étude des politiques et des formes d’expression de la différence dans les villes patrimoniales et touristiques de la Caraïbe, et a réalisé un travail ethnographique dans la ville de Veracruz. Titulaire d'une Habilitation à Diriger des Recherches, il s'intéresse désormais aux formes de consommations de l'Autre dans la ville. 
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- L'ethnicité dans la cité. Jeux et enjeux de la catégorisation ethnique, Paris, L'Harmattan, 1999.
- “Consommer la ville en passant : visites guidées et marketing de la différence à Cartagena de Indias (Colombie)”, Espaces et Sociétés, n° 135, 2008, p. 139-156 (avec E. Cunin).
Afro-mestizaje y fronteras étnicas. Una mirada desde el Puerto de Veracruz, Mexique, Editorial de la Universidad Veracruzana-IRD-AFRODESC, à paraître en 2012.


Sociologie de la santé
Par Isabelle Feroni

Chambre d'hôpital, Nice (2004)
Ce cours aborde le processus de médicalisation de la maladie au travers de la construction sociale de bio médecine comme discipline d’expertise spécialisée du corps, de l’institution hospitalière comme lieu de production de travail médical et de classement social des corps, de la profession médicale comme institution détenant un monopole sur les activités de santé, et enfin de l’expérience sociale de la maladie. L’effritement relatif de l’hégémonie de la profession médicale sur le champ de la santé est abordé au travers du rôle des associations d’usagers, de la place croissante des objets techniques (médicaments), et des politiques sociales de normalisation des pratiques et comportements de santé.

Isabelle Feroni est Maître de conférences en Sociologie à l'Université de Nice Sophia-Antipolis et chercheuse à l'INSERM (UMR 912 SE4S, Marseille). Spécialisée en Sociologie de la Santé et Sociologie des Professions, ses premières recherches dans les années quatre-vingt dix ont porté sur les infirmières hospitalières (politiques de formation et d’emploi, carrière et activité) et les cadres de santé, dans le cadre d’observations nationales et  de comparaisons internationales. Ses travaux se consacrent aujourd’hui à l’analyse des pratiques médicales et de leurs transformations dans le cadre du Panel national de médecine générale (Inserm-ORS PACA-DREES, en cours). Depuis 2008, elle consacre également une part importante de ses recherches aux politiques publiques du médicament à travers le cas des médicaments de l’addiction. Au niveau régional, elle collabore régulièrement aux travaux de l’ORS Paca sur l’analyse des inégalités locales de santé (2008-2010), et l’évaluation des besoins locaux de santé.
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- “Devenir mère dans le contexte des multi thérapies antirétrovirales”, in Sciences Sociales et Santé, septembre, vol 22, n° 3,  p. 13-40, 2004 (avec Coulon M.).
- “Le subutex la régulation d’un médicament sensible”, Revue Française des Affaires Sociales, numéro spécial consacré au médicament, n° 4, 2007 (avec A. M. Lovell).
- “Congrès national des Observatoires régionaux de la santé : Les inégalités de santé, nouveaux savoirs, nouveaux enjeux politiques”, Revue d'Epidémiologie et de Santé publique (RESP), 56S, S 346-347 (avec Obadia Y.).


Sociologie de l’action publique
Par Gilles Frigoli

Inauguration du conservatoire de Nice (2006)
Cet enseignement présente et confronte les différentes perspectives théoriques et méthodologiques qui constituent le champ de la sociologie de l'action publique aujourd'hui. Trois entrées problématiques sont privilégiées. La première appréhende l'action publique comme espace relationnel, la seconde comme espace sémantique, la troisième comme espace normatif.

Gilles Frigoli est docteur en sociologie et maître de conférences au sein du département de sociologie-ethnologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Comme chercheur à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés), il travaille sur la construction des figures de l’altérité et de la vulnérabilité sociale dans le cadre de l’action publique (immigration, politiques sociales).
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- “Discriminations multiples et action publique locale”, Hommes et Migrations, n° 1292, 2011.
- “Les usages locaux des catégories de l’action publique face aux situations migratoires”, Migrations Société, n° 129, 2010.
- “De la circulaire au guichet. Une enquête sur la fabrique des populations vulnérables par les politiques publiques”, Déviance et Société, vol. 33, n° 2, p. 125-148, 2009.


Sociologie du travail et des professions
Par Isabelle Feroni

La Havane, rénovation du centre historique (2004)
Ce cours introduit aux concepts de base de la sociologie du travail : les techniques d'organisation de la production et de la division du travail (automation, taylorisme, nouvelles organisations productives), les relations d’emploi, les identités professionnelles, la dynamique des conflits. Les professions établies sont appréhendées comme un cas particulier de fermeture du marché du travail. Un éclairage particulier est apporté à la question du travail féminin.

Isabelle Feroni est Maître de conférences en Sociologie à l'Université de Nice Sophia-Antipolis et chercheuse à l'INSERM (UMR 912 SE4S, Marseille). Spécialisée en Sociologie de la Santé et Sociologie des Professions, ses premières recherches dans les années quatre-vingt dix ont porté sur les infirmières hospitalières (politiques de formation et d’emploi, carrière et activité) et les cadres de santé, dans le cadre d’observations nationales et  de comparaisons internationales. Ses travaux se consacrent aujourd’hui à l’analyse des pratiques médicales et de leurs transformations dans le cadre du Panel national de médecine générale (Inserm-ORS PACA-DREES, en cours). Depuis 2008, elle consacre également une part importante de ses recherches aux politiques publiques du médicament à travers le cas des médicaments de l’addiction. Au niveau régional, elle collabore régulièrement aux travaux de l’ORS Paca sur l’analyse des inégalités locales de santé (2008-2010), et l’évaluation des besoins locaux de santé.
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- “La professionnalisation des cadres infirmiers: l’effet de l’action publique en France et en Grande-Bretagne”, Revue Française de Sociologie, Septembre 2005, Vol. 46, n° 3, (avec Kober-Smith A.).
- “Évolutions institutionnelles, transformations de l’activité : le contexte des restructurations hospitalières des années quatre-vingt-dix. Commentaire”, Sciences Sociales et Santé, Vol. 24, n° 4, 2006.
- “The impact of gendered policies on nurses’ careers in France and Britain”, Equal opportunities International, Special Issue, reinventing gender and the professions (dir. E. Kuhlmann and I. L. Bourgeault), vol. 27, n° 2, printemps 2008 (avec A. Kober Smith).


Sociologie des politiques sociales
Par Gilles Frigoli

Cet enseignement d’aborde sociologiquement le champ des politiques sociales en développant, dans un premier temps, une mise en perspective historique des formes de régulation sociale et politique de la question des inégalités, de la protection et de la redistribution, avant de traiter de la question sociale contemporaine comme objet de recherche à travers un découpage analytique faisant appel à un outillage conceptuel et méthodologique diversifié (le social comme objet de politiques publiques ; la construction sociale des problèmes publics ; l’action sociale comme pratique professionnelle ; etc.).

Gilles Frigoli est docteur en sociologie et maître de conférences au sein du département de sociologie-ethnologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Comme chercheur à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés), il travaille sur la construction des figures de l’altérité et de la vulnérabilité sociale dans le cadre de l’action publique (immigration, politiques sociales).
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- “La mémoire de l’immigration comme politique sociale ? Pratiques associatives et usages sociaux de l’histoire dans une petite ville du Sud de la France”, Recherches Sociologiques et Anthropologiques, n° 1, 2010.
- “Extension du domaine de la justice locale : l’asile, entre politique d’immigration et politique sociale”, Asylon(s), 2008.
- “Lorsque gérer l’action sociale devient affaire d’action collective. Une contribution à l’analyse des partenariats dans l’action sociale territorialisée. Le cas de la lutte contre l’exclusion”, Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2004, p.85-132.


Migrations et mondialisation
Par Christian Rinaudo

Manifestation anti-raciste, Paris (1992)
Ce cours traite de l'étude des phénomènes de circulations transnationales dans le cadre de la mondialisation. Il s'intéresse tout particulièrement à la question des mouvements migratoires contemporains qui dessinent une “mondialisation par le bas” (A. Portes), mais aussi aux circulations culturelles qui participent de la reformulation des dynamiques identitaires, de la réinterprétation locale de signes culturels mondialisés, de la construction de catégories d'appartenance à visée planétaire, de la production de nouvelles frontières ethniques et raciales.

Christian Rinaudo est docteur en Sociologie, Maître de conférences au Département de Sociologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis et chercheur à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés). En France, ses recherches ont porté sur les processus d’ethnicisation des relations sociales en milieu urbain. Entre 2003 et 2006, il s’est intéressé aux formes de production et de mise en scène des identités ethniques et culturelles dans la ville de Cartagena (Colombie) ainsi qu’au processus de revitalisation des fêtes de l’indépendance dans cette même ville. Entre 2007 et 2010, dans le cadre d’une convention de recherche entre l’IRD, le CIESAS et l’INAH au Mexique, il s'est consacré à l’étude des politiques et des formes d’expression de la différence dans les villes patrimoniales et touristiques de la Caraïbe, et a réalisé un travail ethnographique dans la ville de Veracruz. Titulaire d'une Habilitation à Diriger des Recherches, il s'intéresse désormais aux formes de consommations de l'Autre dans la ville.
Ses principales publications liées à ce domaine sont :

- “Cosmopolitisme et altérité. Les nouveaux migrants dans l’économie informelle”, Tstantsa, n° 8, 2003, p. 48-57 (avec M.A. Hily).
 - Circulaciones culturales. Lo afrocaribeño entre Cartagena, Veracruz, y La Habana, México D.F., CIESAS, à paraitre en 2012 (avec F. Ávila et R. Pérez Montfort).


Inégalités et mondialisation
Par Jean-Luc Primon

Enseignement  organisé autour du débat sur les inégalités et sur le rapport entre mondialisation et inégalités. Qu’entend-on par inégalités et peut-on les mesurer de manière rigoureuse ? Les inégalités économiques sont-elles croissantes ? La mondialisation engendre-t-elle certaines inégalités ? Lesquelles et par quels mécanismes ?

Jean-Luc Primon est Docteur en sociologie, Maître de Conférences au département de Sociologie-Ethnologie de l’Université de Nice-Sophia Antipolis et chercheur à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés). Il est membre de l’Association des Sociologues des Enseignants du Supérieur (ASES). Ses recherches portent sur les parcours scolaires, la transition entre les études et l’emploi des descendants d’immigrés et les discriminations sur le marché du travail. Il collabore actuellement à l’exploitaion de l’enquête statistique Trajectoires et Orignes (TeO) de l’Ined et l’Insee (2008).
Ses principales publications dans le domaine sont :

- “La perception des discriminations au filtre des enquêtes statistiques”, Agora Débats/Jeunesses, n° 57, L’Harmattan, 2011.
- “Jeunes issus de l’immigration nord-africaine en fin de formation :une reproduction de la division des sexes ?”, L’Homme et la société, n°176-177, L’Harmattan, 2010 (avec A. Frickey).
- “La transition de l’école à l’emploi des jeunes d’origine nord-africaine : le barrage des discriminations?”, Paul J.-J., Rose J. (Dir.), Les relations formation-emploi en 55 questions, Dunod, 2008 (avec A. Frickey).


Sociétés en réseaux et nouvelles technologies
Par Bernard Conein

Ce cours donne des bases de connaissance en sociologie de l’innovation et des T.I.C (Technologies de l’Information et de la Communication). Il vise à comprendre les phénomènes d’adoption et de diffusion des innovations à travers une observation des contextes des usages des nouvelles technologies. Le thème du cours porte sur la compréhension critique des notions de réseau et communauté pour aborder les transformations sociales liées à la diffusion des technologies numériques afin de comprendre les aspects cognitifs, sociaux et culturels liés à la société informationnelle. Deux problèmes sont examinés : les modèles de la diffusion de l'innovation en sciences sociales ; l’émergence de nouvelles formes d’interaction et d’organisation liée à la diffusion des T.I.C.

Bernard Conein est Professeur de Sociologie à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, chercheur au GREDEG (Groupe de Recherche en Droit Economie Gestion) dans cette même université, et membre du GSPM (Groupe Sociologie politique et morale) à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est directeur de Laboratoire des Usages des TIC de Sophia Antipolis, membre du comité d'orientation de la revue Sociologie du Travail, membre du secrétariat de la collection, Raisons Pratiques, Edition des Hautes Etudes en Sciences Sociales, co-directeur de la collection Philosopher en Sciences Sociales, Presses Universitaires de France, membre du Relais d'Information sur les Sciences de la Cognition RISC et membre du Comité Scientifique du GDR, TIC et Société.Son activité scientifique porte sur l'éthique et la politique du care, ainsi que sur l'expertise collective et l'émergence de communautés sur Internet.
Ses principales publications dans ce domaine sont :

Les sens sociaux, trois essais de sociologie cognitive, Paris, Economica, 2005.
- Internet : une utopie limitée, Laval, Presses Universitaires de Laval, 2005 (avec F. Massit-Foléa et S. Proux).
 - Cognition et information en société, Paris, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, Coll. : Raisons pratiques, Vol. 8, 1997 (avec L. Thévenot).


Population et sociétés
Par Marie Lesclingand

Maternité de l'hôpital l'Archet, Nice (2003)
Ce cours est une introduction à l’analyse des questions de population afin de sensibiliser les étudiants à l’importance de la mesure démographique des phénomènes sociaux. La première partie du cours est consacrée à la présentation des outils d’analyse et des concepts les plus utilisés en démographie. La seconde partie expose les évolutions et les déterminants de la mortalité, de la fécondité et des migrations à partir d’exemples tirés du contexte socio-démographique français. Les enjeux démographiques du monde contemporain sont également abordés, et plus particulièrement dans les pays du Sud.

Marie Lesclingand est docteure en socio-démographie, maîtresse de conférences au Département de Sociologie/Ethnologie de l’Université Nice Sophia-Antipolis, chercheuse à l'URMIS (Unité de Recherche Migrations et Sociétés). Elle est également chercheuse associée à l’Unité Démographie, Genre et Sociétés de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED). Ses domaines de recherches portes sur : excision et santé ;  migrations féminines et rapports de genre en Afrique ; trajectoires de jeunesse en milieu rural malien (nuptialité, fécondité, migration).
Ses principales publications dans ce domaine sont :

- “Migrations des jeunes filles au Mali : exploitation ou émancipation ?”, Travail, Genre et Sociétés n° 25 , p. 23-40, 2011.
- “Excision et cheminement vers la réparation : une prise en charge chirurgicale entre expérience personnelle et dynamiques familiales”, Sociétés Contemporaines n° 77, p. 139-161, 2010 (avec A. Andro et D. Pourette).
- “Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France”, Populations et Sociétés, n° 438, octobre 2007 (avec A. Andro).